SafeWork: de la parole à l’acte, une conversation avec Ingrid sur la sécurité
La première priorité de Glencore sur le lieu de travail est de protéger la santé et le bien-être de ses employés. Pour y parvenir, nous devons identifier et gérer les risques pour la santé et la sécurité sur notre lieu de travail. Afin de contribuer à la réalisation de cet objectif, nous avons lancé SafeWork afin de fournir une base mondiale commune pour construire notre culture de la sécurité dans le monde entier.
Dans la série SafeWork : de la parole à l’acte, nous communiquons avec des employés de Glencore pour leur parler de SafeWork et de la sécurité en général. Dans cette entrevue, nous discutons avec Ingrid, technicienne minière – Contrôle des pressions de terrain à Mine Raglan.
Glencore Canada : Que signifie SafeWork pour vous ?
Ingrid : Pour moi, c’est une culture – une vision commune selon laquelle tous les employés retournent en toute sécurité et en bonne santé chez eux.
Pour moi, [SafeWork] c’est une culture – une vision commune selon laquelle tous les employés retournent en toute sécurité et en bonne santé chez eux.
Ingrid - Technicienne minière – Contrôle des pressions de terrain à Mine Raglan
Glencore Canada : Quels changements avez-vous remarqués avec l’utilisation de l’approche des protocoles relatifs aux dangers mortels ?
Ingrid : Les protocoles relatifs aux dangers mortels nous ont permis de repérer et de cibler les risques dans notre vie professionnelle quotidienne. Et nous avons tous la même compréhension et le même engagement en ce qui a trait à la gestion de ces risques au travail.
Dans mon service (Contrôle des pressions de terrain), nous avons adopté différentes façons d’aborder notre travail : nous avons mis en oeuvre de nouvelles normes, nous avons amélioré les communications avec les employés et nous avons perfectionné davantage nos programmes de formation – la situation a évolué passablement depuis l’adoption des douze protocoles relatifs aux dangers mortels en 2013.
Un aspect que nous avons vu changer de manière importante, c’est comment tous les employés comprennent l’engagement de notre service à rendre notre milieu de travail plus sécuritaire pour tous ceux qui vont sous terre pour travailler ou visiter la mine.
Les événements qui m’ont influencée sont ceux où les employés ont été directement touchés. Nous avons eu un employé qui a été blessé à la suite d’un éboulement il y a quelques années. L’accident était directement lié à mon secteur de responsabilité, et c’était difficile à gérer même si j’ai bien rempli mes responsabilités. Cet événement a apporté une réalité différente à mon travail. Ça m’a fait réfléchir et remettre en question mes actions, et ça m’a permis de faire un lien par rapport à la façon dont j’ai un impact sur la vie de collègues.
Ingrid - Technicienne minière – Contrôle des pressions de terrain à Mine Raglan
Glencore Canada : Pouvez-vous donner un exemple de la façon dont cette approche a ajouté de la valeur à Mine Raglan ?
Ingrid : En général, la valeur ajoutée par l’approche des protocoles relatifs aux dangers mortels se traduit par la capacité de repérer les risques réels et pertinents dans notre milieu de travail, par une hausse générale du niveau global de conscientisation en matière de sécurité et par le fait que nous travaillons tous vers le même but.
De façon plus précise dans mes fonctions en contrôle des pressions de terrain, nous avons mis l’accent sur l’instauration de contrôles et d’inspections.
Ces inspections comprennent toutes les parties prenantes qui guident nos actions relativement au suivi requis par le programme de contrôle des pressions de terrain. Maintenant, ces activités sur le terrain sont bien définies et bien ciblées, les inspections sont exécutées régulièrement et les signalements par les employés s’effectuent davantage qu’avant l’introduction des protocoles relatifs aux dangers mortels.
L’accent que nous avons mis sur les contrôles et les inspections a permis de standardiser les processus, et ce, dans le but d’assurer la sécurité de nos travailleurs.
Glencore Canada : Quelles sont vos préoccupations actuelles en matière de sécurité et comment contribuez-vous à prévenir les accidents ?
Ingrid : Ma principale préoccupation quotidiennement porte sur le renforcement de notre capacité à communiquer de façon efficace. La communication joue un rôle central dans la facilitation de pratiques de travail sécuritaires.
La communication est la façon dont nous facilitons les discussions constructives dans les réunions sur la sécurité, dont nous nous assurons que tous travaillent avec les mêmes informations à jour, dont nous effectuons des exercices de formation productifs, dont nous retirons le maximum de nos inspections en sécurité et dont nous travaillons vers le même but.
Glencore Canada: How has your behaviour regarding safety evolved since you joined Raglan Mine? What events have influenced you positively?
Glencore Canada : Votre comportement face à la sécurité a-t-il évolué depuis que vous travaillez à Mine Raglan et quels événements vous ont-ils influencé positivement ?
Ingrid : Oui, mon comportement face à la sécurité a changé – principalement ma connaissance générale du sujet. La santé et la sécurité étaient importantes dans les autres entreprises où j’ai travaillé, mais mon niveau de compréhension et de connaissance s’est accru et a évolué depuis que je suis arrivée à Mine Raglan. Il y a des choses que je ne voyais pas avant et que je vois maintenant, même dans les bureaux administratifs où je n’aurais jamais imaginé que les risques étaient présents.
Les événements qui m’ont influencée sont ceux où les employés ont été directement touchés. Nous avons eu un employé qui a été blessé à la suite d’une chute de terrain il y a quelques années. L’accident était directement lié à mon secteur de responsabilité, et c’était difficile à gérer même si j’ai bien rempli mes responsabilités. Cet événement a apporté une réalité différente à mon travail. Ça m’a fait réfléchir et remettre en question mes actions, et ça m’a permis de faire un lien par rapport à la façon dont j’ai un impact sur la vie de collègues. Les échanges directs avec les mineurs sur leur lieu de travail font maintenant partie de ma vie quotidienne parce qu’ils savent que nous avons l’information qui leur permettront de faire leur travail en toute sécurité et en toute confiance.