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Projet de réduction des émissions

Une approche optimisée pour atteindre 15 ng/m³

À la lumière des travaux menés au cours de l’étude de faisabilité, et s’appuyant sur les résultats des mesures transitoires déjà mises en œuvre pour améliorer les émissions atmosphériques, la Fonderie Horne a développé une approche optimisée visant à atteindre la cible pour l’arsenic, soit une moyenne annuelle de 15 ng/m³ dans l’air ambiant, mesurée à la station d’échantillonnage la plus près de la Fonderie (station légale).

Cette nouvelle stratégie prévoit l’encapsulation de la zone fonderie, soit l’ensemble des équipements concernés – réacteur, convertisseur Noranda, convertisseurs et anodes – afin de mieux contrôler les émissions à la source. À cela s’ajoutent des systèmes d’épuration de très haute performance, déjà éprouvés, compatibles avec le procédé actuel. Cette voie permettrait de livrer des résultats tangibles et matériels en termes d’amélioration de la qualité de l’air, tout en protégeant la sécurité, la stabilité des opérations et la pérennité de la Fonderie. La nouvelle approche optimisée que nous souhaitons proposer ainsi que son calendrier d’exécution nécessiteront des autorisations gouvernementales.

Historique

En 2022, la Fonderie Horne annonçait le projet Aeris. Initialement, ce projet visait la construction d'une toute nouvelle section de l'usine à la fine pointe de la technologie. 

Afin de poursuivre la réduction des émissions atmosphériques, les équipes en place ont planché sur des projets transitoires depuis 2023.

  • Des travaux ont été réalisés dans le secteur du déchargement des concentrés.
  • Un nouveau dôme a été érigé permettant d’entreposer 6 000 tonnes de concentré de cuivre supplémentaires.
  • Des voies de circulation ont également été pavées afin de réduire l'emportement de poussière en lien avec les activités de routage de ce secteur.

En 2024, la Fonderie Horne a annoncé le passage du projet Aeris à l'étape de faisabilité, regroupant les meilleures expertises internes et externes. L'objectif était d'évaluer objectivement le projet sous de multiples angles : technique, environnemental, santé et sécurité au travail et financier.

En 2025, nous avons reçu les résultats de l'étude de faisabilité du projet Aeris.

Les conclusions de l’étude de faisabilité nous apparaissent claires: compte tenu de la complexité du projet Aeris, son intégration complète aurait compromis la stabilité des opérations, ainsi que la viabilité de l’usine, en plus de repousser l’échéancier pour atteindre nos cibles de réduction des émissions. Toutefois, ce travail nous a permis d’identifier une approche optimisée qui devrait permettre d’atteindre la performance environnementale visée.

Trois constats majeurs se dégagent de l’étude :

  • Le projet fait face à une complexité de construction. Partir d’installations existantes, combinées à des conditions de terrain difficiles et à un grand nombre d’interférences inévitables, rendrait la construction du projet extrêmement difficile.
  • L’intégration d’Aeris nécessiterait beaucoup plus d’équipements et d’infrastructures qu’anticipé. C’est une refonte complète du procédé de production qui exigerait également beaucoup plus de temps.
  • L’ajout réussi des nouvelles technologies dans l’usine dépend de conditions techniques essentielles qui ne sont pas réunies dans les installations actuelles. Leur intégration pourrait affecter l’ensemble de la chaîne de production – jusqu’à la capacité même de produire du cuivre.