QUI NOUS SOMMES

Histoire

Glencore est une des plus importantes sociétés de ressources naturelles diversifiées au monde. Fondée en 1974, c’est au travers de sa croissance et de ses acquisitions canadiennes que Glencore a hérité en 2013 d’un leg centenaire.

L’histoire derrière la filière cuivre

Mines Noranda Ltd doit sa création à l’homme d’affaires et prospecteur canadien Edmund Horne . C’est lors de son 4e voyage en Abitibi au Québec, région qu’il parcoure en canot et en raquettes, que Horne découvre ses premières veines d’or en 1921. Horne cèdera ses titres à deux ingénieurs miniers américains, Humprey Chadbourne et Sam Thomson, qui créeront la Mines Noranda Ltd en 1922. Puis, la découverte d’un important gisement de cuivre mènera à la construction de la Fonderie Horne en 1927 et propulsera le développement des villes de Rouyn et de Noranda.

L’homme d’affaires et prospecteur Edmund Horne, fondateur de Mines Noranda Ltd, une entreprise minière et métallurgique établie à Rouyn-Noranda, au Québec.

Construction d’édifices commerciaux à Noranda, été 1927. Source : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Rouyn-Noranda.

Les importantes réserves en minerai de la Mine Horne de même que le prix du cuivre amèneront le président de Mines Noranda Ltd, James Y. Murdoch, à envisager la construction d’une affinerie. Un site de 82,6 acres en bordure de fleuve Saint-Laurent, dans l’est de Montréal, est retenu pour sa proximité au port, aux chemins de fer nationaux et aux compagnies d’énergie hydro-électrique. La compagnie CCR (Canadian Copper Refiners) ouvre ses portes en 1931 au terme de 9 mois de construction.

La nouvelle affinerie, construite au coût de 2 millions de dollars, a une capacité de traitement de 75 000 tonnes métriques de cuivre. Pendant une grande partie des années trente, l’usine n’atteignit jamais la capacité prévue en raison de la récession économique. Les experts lui accordaient alors une durée de vie de dix ans. Ils étaient loin de se douter que CCR serait encore en opération 90 ans plus tard! Les photos avant et après ci-dessous montrent la construction de la raffinerie.

La Fonderie Horne, toujours en activité aujourd’hui, est la seule fonderie de cuivre au Canada et la première installation de recyclage de métaux en son genre en Amérique du Nord. Depuis 1986, la fonderie traite annuellement 50 000 tonnes de déchets électroniques provenant du Canada et des États-Unis afin de donner une seconde vie au cuivre et autres métaux contenus.

CCR traite le cuivre produit par la Fonderie Horne en plus d’affiner d’autres types de métaux, dont l’or et l’argent, ce qui en fait l’une des plus grandes mines urbaines en Amérique du Nord!

L’année 2021 a marqué le lancement du projet Velox, un projet-pilote destiné à améliorer la performance environnementale de la fonderie et à optimiser les opérations. Fort de son succès, le projet sera déployé à grande échelle d’ici 2027 sous le nom de PHENIX.

L’histoire derrière notre filière nickel

Déjà au 19e siècle, la région de Sudbury, en Ontario, attirait les prospecteurs, à la recherche de cuivre et autres métaux. Thomas Edison, l’homme d’affaires et inventeur américain eut un bureau dans le comté de Falconbridge de 1901 à 1903, prospectant la région dans l’espoir de trouver un dépôt de nickel pour la pile alcaline qu'il avait développée en vue de construire un moteur de voiture électrique.

Falconbridge Nickel Mines Ltd., 1940

Falconbridge Nickel Mines Limited est née de l’achat par Thayer Lindsley, célèbre ingénieur et promoteur minier canadien, de concessions renfermant de riches gisements de nickel-cuivre –les mêmes qui avaient jadis été jalonnées par Thomas Edison.

La compagnie Falconbridge Nickel Mines Limited, qui tire son nom du comté du même nom, est constituée en 1928. La construction de la ville de Falconbridge suivra afin d’y loger les travailleurs.

Le logo de Falconbridge Nickel Mines Limited, constituée en 1928.

L’entreprise prend rapidement de l’expansion. À l’agrandissement du site minier s’ajoute la construction d’une fonderie en 1930 de même que l’ajout d’un concentrateur et d’une installation de frittage en 1932. Un second concentrateur, Strathcona, sera construit en 1968. Ces installations, couplées à la mine Fraser et la mine Nickel Rim South, construites respectivement en 1963 et 2010 et toujours en opération, forment les Installations de Nickel Intégrées de Sudbury (Sudbury INO), l’un des plus importants pôles de valorisation du nickel au monde.

La division Nickel a franchi une autre étape importante au Québec, en 1995, avec la signature de l’Entente Raglan, la première Entente sur les répercussions et les avantages (ERA) signée au Canada entre une entreprise minière et des groupes autochtones. Cette entente a pavé la voie à la mise en production de Mine Raglan en 1997. Aujourd’hui, l’aventure se poursuit pour Mine Raglan qui compte 4 mines souterraines en exploitation dans un paysage aussi éloigné que majestueux. Mine Raglan a franchi une étape importante le 4 décembre 2022. en célébrant ses 25 ans d’exploitation.

L’Entente Raglan, signée en 1995 entre Mine Raglan et cinq partenaires inuits, soit la Société Makivik, les deux communautés inuites de Salluit et de Kangiqsujuaq et leur corporation foncière respective, a été mise à jour et réactualisée en 2021.

Mine Raglan a accueilli en 2021 l’arrivée de son nouveau brise-glace : l’Arvik I. La conception moderne du navire permet de réduire considérablement son empreinte écologique en plus d’optimiser les opérations de chargement et de déchargement à Baie Déception et à Québec.

En 2017, Glencore a approuvé les capitaux visant la mise en œuvre des projets Onaping Depth de Sudbury INO et Sivumut de Mine Raglan. Le projet Onaping Depth, une mine très profonde, prolongerait la durée de vie de l’exploitation minière à Sudbury jusqu’en 2035. De même, le projet Sivumut prolongerait de plus de 20 ans la durée d’exploitation de la Mine Raglan au terme du cycle de vie de ses mines existantes.

L’histoire derrière notre filière zinc et plomb

Notre filière zinc et plomb s’incarne au travers de quatre installations ayant elles aussi été fondées par Noranda Mines Ltd dans les années 1960.

La création de CEZinc remonte à 1963. C’est en 1961 que cinq entreprises minières fondent Canadian Electrolytic Zinc Limited avec pour objectif de construire une affinerie de zinc en mesure de traiter le minerai extrait de leur installations respectives. Les cinq copropriétaires, soit Mattagami Lakes Mines Limited, Orchan Mines Limited, Geco Mines, Quemont Mining Corporation Limited et Normetal Mining Corporation Limited confient la gestion de l’affinerie à la Société Noranda.

Aujourd’hui, CEZinc est la première raffinerie de zinc en importance au Canada est la deuxième affinerie de zinc en Amérique du Nord.

Le site de Salaberry-de-Valleyfield, à 30 minutes à l’ouest de Montréal, a été retenu pour sa proximité au chemin de fer, son accès maritime et l’abondance de l’hydro-électricité.

De la grande visite à l’occasion du 25e anniversaire de CEZinc en 1988 : Céline Dion, 22 ans, à l’aube d’une carrière phénoménale!

Les installations Kidd situées à Timmins, en Ontario, sont en opération depuis 1966. Sur l’initiative d’un jeune géologiste canadien, Kenneth Darke, la percée du Bouclier canadien au début des années 60 a permis la découverte de Kidd Creek, l’une des plus grandes réserves de métaux de base au monde, relançant l’activité minière à Timmins, une communauté qui avait jusque lors vécu de l’activité forestière et de l’extraction de l’or.

Vue aérienne des Installations Kidd

Depuis la mise en opération de la mine, plus de 20 000 personnes y ont travaillé. La quantité de minerai présente ont amené les équipes de production à creuser toujours plus profond. En 2010, une percée était effectuée à 8907 pieds sous terre, devenant ainsi le plus profond point accessible sous le niveau de la mer au monde.

Une telle profondeur a attiré des scientifiques à la recherche d’eaux anciennes qui auraient été enfermées dans la roche. Guidés par l’odeur caractéristique de celles-ci, la quête des scientifiques a été récompensée : l’analyse de l’échantillon prélevé a révélé que les eaux dataient de 1,6 milliard d’années! Il s’agit des plus vieilles eaux jamais trouvées sur terre.

Un échantillon d'eau de la mine (avec la permission du Musée des sciences et de la technologie du Canada).

De la visite royale en 1981 : Princess Margaret visite la mine de Kidd.

La Fonderie générale du Canada a été fondée à Lachine, au Québec, en 1955. Petite entreprise située dans le sud-ouest de Montréal, la Fonderie constitue aujourd’hui l’un des fabricants de produits et d’alliages à base de plomb et d’étain les mieux implantés en Amérique du Nord. Comme d’autres fonderies jadis (Darling, City Foundry, Ives and Allen), la Fonderie générale du Canada témoigne du riche passé industriel du sud-ouest de Montréal, berceau de l’industrie métallurgique, dont la vocation a été confirmée en 1840 lors de l’aménagement du canal Lachine.

Le secteur d’expertise-conseil de Glencore

Le Laboratoire de métallurgie de Falconbridge, fondé en 1952, constitue le précurseur de notre Service de conseils et d’essais (XPS), une entreprise agréée qui offre des services de conseils, de technologies et d’essais en métallurgie à l’industrie minière mondiale.

La division des sites fermés et en réhabilitation

Avec une histoire de 100 ans, Glencore Canada veille sur un héritage important : les sites fermés, dits inactifs ou actifs, s’ils sont en cours de réhabilitation ou si les eaux y sont toujours traitées. La fermeture et la réhabilitation de sites miniers ou industriels est un processus complexe requérant des expertises variées. Ces sites –plus de 35 en Amérique du Nord– sont pour la plupart situés en Ontario, au Québec et en Colombie-Britannique. La Mine Brenda en Colombie-Britannique, la Fonderie Brunswick au Nouveau-Brunswick et Mine Matagami au Québec figurent parmi ceux-ci.

L’activité minière a amené la fondation de la ville de Matagami, qui n’était en 1960 qu’un petit camp de prospection situé aux portes de la région Nord-du-Québec. La ville a accueilli jusqu’à 5000 personnes dans les années 1970, au pic de l’activité minière et du développement hydroélectrique de la Baie-James.

Certains de ces sites ont fait l’histoire. Des milliers d’hommes et de femmes y ont travaillé, des villes se sont construites, des découvertes parfois surprenantes y ont été faites, telle la découverte en 1971 des restes d’un mammouth colombien à la Mine Bell en Colombie-Britannique!

La grande longévité des sites exploités a permis le développement d’une main-d’œuvre hautement spécialisée et mobile, dont les compétences étaient, et sont encore, reconnues partout dans le monde. Plusieurs des sites ayant été exploitées pendant près de 50 ans, il n’était pas rare de voir se côtoyer trois générations de travailleurs issues de la même famille.

Profondément enracinée dans l’histoire canadienne, nous sommes conscients de la nature critique de nos produits et de notre engagement envers la production responsable de produits de base qui améliorent la vie quotidienne.