Langues:

La lecture : clé de la réussite scolaire

publié: 18/03/2017

Benjamin Franklin a déjà dit « l’investissement dans la connaissance est celui qui rapporte le plus d’intérêts ».

Pour les résidents de la ville de Rouyn-Noranda, dans le nord du Québec, ces « intérêts » ont déjà commencé à rapporter, et ce, grâce en grande partie à la générosité de la Fonderie Horne de Glencore.

Au cours des dernières années, Rouyn-Noranda – où est établie la fonderie Horne – a vu s’installer une tendance préoccupante : le taux de décrochage scolaire pour les garçons s’élevait à près de 30 %, soit un taux qui dépassait considérablement la moyenne provinciale de 23 %. Au cours de cette même période de dix ans, le taux de décrochage scolaire pour les filles a atteint un taux aussi haut que 13 %. Ces chiffres ont commencé à inquiéter les gens de Rouyn-Noranda, car après tout, une scolarité insuffisante pouvait rendre la situation difficile pour les jeunes qui voudraient se trouver un emploi rémunérateur. Inversement, il serait également plus difficile pour la fonderie Horne de trouver des employés qualifiés dans la région.

En raison de cette situation, la Fonderie Horne a décidé de faire de l’éducation une priorité en matière d’engagement communautaire. Les projets liés à l’apprentissage, en particulier ceux visant la fréquentation scolaire et la réussite scolaire, bénéficient depuis les dernières années d’un soutien financier croissant de l’entreprise.

Comment en est-on arrivés là ? Grâce à la recherche et la consultation, il a été établi que l’une des meilleures façons de garder les jeunes à l’école consistait à encourager la littéracie (lecture et écriture) et à traiter les enjeux qui y sont liés. Selon les résultats d’une enquête menée en 2006 par Statistiques Canada sur les jeunes en transition, la maîtrise de la lecture à l’âge de 15 ans joue un rôle important dans le fait de terminer ses études secondaires et de fréquenter un établissement d’enseignement postsecondaire. Selon les données de 2004, les jeunes qui maîtrisent la lecture ont plus de chances d’obtenir leur diplôme d’études secondaires, tandis que ceux qui ont de la difficulté présentent plus de risques de décrocher ou de se retrouver encore à l’école secondaire à 19 ans. L’enquête a aussi révélé que la lecture en bas âge – une compétence que l’on acquiert souvent à la maison – suscitait un grand intérêt et favorisait le goût pour la lecture et l’apprentissage.

La stratégie utilisée par la Fonderie Horne a donc consisté à investir de l’argent dans les trois bibliothèques locales. Ces lieux sont maintenant plus vivants et plus conviviaux, et ils invitent à la lecture chez les jeunes.

Une école en particulier, l’école D’Iberville, a fait l’objet d’une attention toute spéciale. Cette école dessert 1 200 jeunes de la collectivité. La contribution de 25 000 $ de la Fonderie Horne à la bibliothèque de l’école D’Iberville a permis de renouveler l’ameublement, le couvre-plancher, l’équipement électronique et la peinture.

Ces améliorations ont été apportées en 2014 et ont eu un effet positif très rapidement : le nombre d’usagers de la bibliothèque de l’école D’Iberville a monté en flèche. De septembre 2014 à avril 2015, à l’heure du repas du midi seulement, le nombre d’élèves à la bibliothèque est passé de 271 à 758. Par rapport à l’année scolaire précédente, le nombre d’usagers de la bibliothèque a augmenté de 106 étudiants par mois. Ces chiffres parlent d’eux-mêmes et démontrent bien l’impact du projet sur la population étudiante de l’école. Pour ce qui est de mesurer l’impact de la réussite scolaire, les membres du personnel sont convaincus que les résultats positifs apparaîtront dans les prochains mois et dans les années à venir

Sylvie Rivest, directrice d’école, et Jean-François Cossette, bibliothécaire, prennent fièrement la pose à la bibliothèque nouvellement rénovée de l’école D’Iberville située à Rouyn-Noranda, au Québec, grâce au financement de la fonderie Horne de Glencore. L’investissement a rapidement rapporté des intérêts avec le nombre de visites d’étudiants à la bibliothèque qui a monté en flèche.

« Comparativement aux deux dernières années, les chiffres de l’année 2014-2015 sont très révélateurs, en particulier lorsqu’on ajoute le nombre d’étudiants qui sont venus à la bibliothèque pendant la période visée », mentionne Jean-François Cossette, bibliothécaire de l’école.

Sylvie Rivest, directrice de l’école D’Iberville, souligne l’importance d’avoir une place qui suscite un intérêt pour la lecture.

« L’aménagement de la bibliothèque n’avait pas été revu depuis la construction de l’école, il y a 40 ans ! Nous avons dû trouver un partenaire qui nous aiderait à concrétiser les améliorations que nous voulions apporter à la bibliothèque – des améliorations toutes conçues dans le but d’accroître l’intérêt des jeunes pour la lecture, précise Mme Rivest. Le soutien financier de la fonderie Horne était essentiel pour nous permettre de réaliser notre projet rapidement afin que nos étudiants bénéficient de ces améliorations dès le début de l’année 2014-2015. »

Glencore est fière d’avoir participé à cet investissement dans l’éducation et dans l’avenir de la collectivité. L’entreprise se réjouit à l’avance de voir comment les étudiants et la collectivité continueront de se développer maintenant que les bases de l’apprentissage ont été solidifiées.