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Matériaux recyclés à la Fonderie Horne

Le cuivre est partout dans notre quotidien. Nous le retrouvons dans les fils électriques, les appareils électroniques, les véhicules, les infrastructures et même dans les énergies renouvelables, comme les panneaux solaires. Ce métal est essentiel à la transmission de l’électricité et à de nombreuses technologies modernes.  

C’est pourquoi la demande mondiale en cuivre ne cesse de croître. Pourtant, il devient impératif de privilégier des solutions durables pour assurer leur disponibilité sans épuiser les ressources naturelles. Le recyclage est une solution incontournable pour répondre à ce besoin et limiter l’impact environnemental. 

À la Fonderie Horne, nous sommes fiers de perfectionner notre expertise en recyclage du cuivre depuis des décennies. Lors de la fermeture de la mine Noranda en 1976, l’entreprise a dû innover pour assurer la poursuite de ses opérations. En plus de traiter des concentrés issus de diverses mines, elle s’est tournée vers le recyclage des appareils électroniques et des petits équipements électriques pour alimenter son procédé. 

Aujourd’hui, la Fonderie Horne est reconnue mondialement pour sa capacité à traiter une grande variété de matériaux. Le recyclage de ces ressources permet de prolonger la vie des métaux comme le cuivre, l’or, l’argent, le platine, le nickel, le palladium, le sélénium et le tellure, en leur offrant une seconde vie et en les détournant des sites d’enfouissement, où ils pourraient avoir un impact environnemental significatif. 

En moyenne, ce sont 33 600 tonnes de cuivre et 1,5 million d’onces de métaux précieux qui sont récupérés à partir de 110 000 tonnes de matières recyclées. 

Ce qui représente l’équivalent d’environ 18 terrains de football de matières qui sont détournées des sites d’enfouissement.  

  • 1940

    C’est le début du recyclage du cuivre à la Fonderie Horne lors de la Seconde Guerre mondiale afin de répondre à la forte demande en fabrication d’équipement militaire. 

  • 1950-1960

    La standardisation électrique au Québec et en Ontario a rendu de nombreux moteurs obsolètes, une opportunité saisie par la fonderie pour les recycler et donner une seconde vie à leurs métaux. 

  • 1978

    Fermeture de la mine Noranda, l’entreprise se tourne de plus en plus vers le recyclage. 

  • 1984

    Suivant la demande croissante des matériaux électroniques, la fonderie construit et met en service le circuit de recyclage des matières électroniques. 

  • 2016

    Installation d’un système de refroidissement dans les vaisseaux de fonte afin d’augmenter la capacité de traitement des matériaux recyclés.  

  • 2017

    Construction du point de dépôt de produits électroniques et électriques désuets 

Ce que nous traitons

Nous avons développé une expertise de pointe dans le domaine du recyclage des métaux. Notre procédé nous permet de recycler une grande variété d’intrants, des composantes de produits électroniques, aux rebuts de cuivre, passant par des pièces de panneaux solaires et le filage contenu dans les véhicules. 

Foire aux questions

La réglementation fédérale différencie les « déchets », qui sont destinés à l’enfouissement, et les « matières recyclables », qui sont traitées pour être revalorisées. À la Fonderie Horne, nous sommes spécialisés dans cette seconde catégorie : nous transformons ces matériaux en nouvelles ressources plutôt que de les transporter sur les sites d’enfouissement où ils pourraient avoir un impact important sur l’environnement. 

Non. Les matériaux électroniques contiennent des quantités minimes d'arsenic et ne représentent qu’environ 6 % de notre alimentation. Par conséquent, la réduction ou l’augmentation de ce type de matériaux dans notre alimentation n'aurait pas d'incidence significative sur les concentrations d'arsenic observées dans l’air ambiant.   

De plus, l’arsenic joue un rôle important dans la purification du cuivre afin de l’amener à 99,99%. Pour produire un cuivre de qualité, nous devons nous assurer que l’alimentation à la source soit toujours constante. Peu importe la quantité d’arsenic contenue dans les matières que nous recevons, au final, le niveau d’arsenic entrant dans notre procédé demeure toujours constant.  

En près de 50 ans, nous avons développé une expertise de pointe dans le domaine du recyclage des métaux. Notre procédé nous permet de recycler une grande variété d’intrants, des composantes de produits électroniques, aux rebuts de cuivre, passant par des pièces de panneaux solaires et le filage contenu dans les véhicules. 

Nous poursuivons la recherche et le développement afin d’augmenter notre capacité à recycler le cuivre, mais également l’or, l’argent, le platine, le palladium, le sélénium, le nickel et le tellure, des métaux nécessaires dans la vie de tous les jours. 

Mentionnons aussi que le recyclage de l’électronique et des autres matériaux recyclables réduit la demande en cuivre et du même coup des métaux précieux, ce qui émet jusqu’à 80 % moins de carbone que la production de cuivre à partir de l’extraction minière.  

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